25/20

En temps de guerre, un pauvre bûcheron et sa femme vivent dans une grande forêt. Un jour, une femme trouve et sauve une fille, apportant des changements irréversibles dans la vie d’un couple et dans les chemins de ceux qui croisent le chemin de l’enfant. Le premier film d’animation. C’est la meilleure sortie de 2024 que j’ai vue cette année, et nous sommes maintenant à la mi-décembre 2024. Il raconte une histoire qui se déroule en Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale, comme une histoire populaire. La majeure partie de l’intrigue tourne autour d’un couple de bûcherons qui vont adopter une fille juive qui a été jetée d’un train de déportation à travers leur forêt, ce qui est typique des contes populaires susmentionnés. Son père l’a jetée dehors pour la sauver d’une mort certaine à Auschwitz. Je n’entrerai pas dans les détails de l’intrigue pour que vous puissiez les voir par vous-même, je veux juste que le film arrive à une conclusion profondément philosophique. Du côté technique aussi, tout est bien fait. Les murs du film sont magnifiquement filmés. Le style du dessin est très précis, pas trop détaillé et net, on y voit surtout des murs mal éclairés avec une prédominance de tons gris qui mettent en valeur les horreurs de la guerre et des massacres les plus honteux de l’histoire de l’humanité. Et la bande sonore est incroyable : la musique, les bruitages, la narration et la voix off (j’ai vu la version originale en français) sont tous parfaits pour présenter ce bijou. Le film est finalement l’un des meilleurs films sur le thème du racisme et de l’Holocauste en particulier, de par son approche artistique et l’histoire qu’il veut raconter.

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